La biodiversité garantit les systèmes de support de vie de notre planète.
La biodiversité est définie comme la "variabilité des organismes vivant de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celles des écosystèmes (Convention sur la Diversité Biologique 1992 : Article 2 sur l'Emploi des Termes : 3)
Ranil Senanayake, premier docteur en Ecologie des Systèmes sri-lankais et concepteur de l'Analog Forestry, la définit comme suit : "le modèle ou pattern forgé dans la biomasse comme une conséquence du climat et du temps".
L'association Slow Food de son côté, considère que la biodiversité est contenue dans l'ensemble des espèces végétales et races animales avec lesquelles l'homme a une relation gastronomique. Elle prend en compte les pratiques, traditions, transformations, techniques de conservations, rituels, mythes, chants et récoltes traditionnelles autour de ces produits.
Au Brésil, un courant citoyen organisé se définit comme socioambientalista ou socio-environnementaliste : l'action sociale y est conjuguée à la protection environnementale.
Enfin, les dernières recherches scientifiques à l'échelle globale montrent une "co-occurrence spatiale des diversités biologiques et linguistiques dans des points chauds ou hotspots
de biodiversité et dans les zones à hautes biodiversité et faible densité humaine." (Gorenflo et al. 2011 : 6). Ces zones principalement tropicales représentent 2,3 % de la surface
terrestre. Cependant 70 % des 6 900 langages actuellement parlés sur Terre, 50 % des espèces de plantes vasculaires et 43 % des espèces de vertébrés dépendraient d'elles (Ibid).
Aequologie des Origines considère donc que l'homme fait partie de la biodiversité. La biodiversité est nature tout autant que culture : l'homme décide de l'enrichir ou de l'appauvrir.
Aujourd'hui nous assistons à la sixième extinction de masse de la vie sur terre et nous pouvons perdre de 50 à 90 % des langages parlés sur le globe. Nos systèmes de supports de vie sont menacés.
C'est pourquoi il est urgent d'agir et de faire changer d'échelle les bonnes pratiques existantes dans différents réseaux en nous fédérant. C'est l'objet de cette plate-forme.
